Introduction
Le langage z(zed) se défini comme étant un langage de programmation possédant une structure en schémas , chacun compartimentés afin de mieux déterminer la fonctionnalité d’un logiciel et d’un système grâce à ses aspects statiques et dynamique. Ce qui fait de lui un bon langage de spécification. Cependant quelle place occupe la notation z parmi les langages de programmations ? cela nous amènera a étudier plus bas l’historique du langage z, le but de sa création, sa structure, son domaine d’application ainsi que ses avantages et ses inconvénients.
I.HISTORIQUE
La notation Z a été créée par Jean Raymond Abrial. Z est apparu pour la première fois dans un livre, lors de l'édition en 1980 de l'ouvrage de Meyer et Baudouin, Méthodes de programmation, Eyrolles. Il n'existait alors que des notes de Jean-Raymond Abrial, internes à EDF. Elles faisaient suite à l'article qu'il avait publié en 1974, intitulé Data Semantics in Data Base Management (Kimbie, Koffeman, ed, North-Holland, 1974, p. 1-59).
En 1983, Delobel et Adiba utilisent la notation Z d'origine dans leur livre « Bases de données et systèmes relationnels » (Dunod). Sous le nom de « modèle relationnel binaire », il leur sert à introduire le « modèle relationnel n-aire » de Ted Codd. Une notation graphique utilise ce modèle relationnel binaire, c'est NIAM (Nijssen Information Analysis Method), (H. Habrias, Le modèle relationnel binaire, Eyrolles, 1988) développée au sein de Control Data à Bruxelles.
Abrial a porté Z au Programming Group d'Oxford en septembre 1987. Il a abandonné Z pour proposer la Méthode B dans les années 1980. La première norme internationale (ISO) sur Z a été publiée en juillet 2002.
Z est une notation mature. Conçu à la fin des années 70, il s'est développé dans les années 80 dans le cadre de projets de collaboration entre l'université d'Oxford et des partenaires industriels, dont IBM et Inmos (un producteur de semi-conducteurs). Le premier manuel de référence sur Z à avoir été largement publié a bénéficié de cette longue expérience lorsqu'il est finalement apparu en 1989. Une norme internationale Z a été achevée en 2002. Z a servi de base à d'autres notations, dont plusieurs variantes adaptées à la programmation orientée objet.
II.Structure proprement dite du langage z
Les documents Z comportent généralement plus de prose que de texte formel. Les novices peuvent être intimidés par l'apparence de Z : un mélange d'encadrés, de texte, de lettres grecques et de symboles picturaux inventés. Mais la notation est facile à apprendre ;
une fois assimilée, ses avantages deviennent évidents. Les cases et les symboles picturaux du Z
aident votre œil à saisir la structure du modèle avant même que vous ne le lisiez.
En effet,Z comprend deux notations, La première est la notation des mathématiques discrètes
ordinaires, La seconde notation donne une structure au texte mathématique : elle fournit plusieurs
constructions structurantes appelées paragraphes. Le type de paragraphe Z le plus visible est une
abréviation et une construction de nom de type macro appelée le schéma. Z définit un calcul de
schéma que vous pouvez utiliser pour construire de grands schémas à partir de petits. Le schéma est
la caractéristique qui distingue le plus Z des autres notations formelles.
Exemple :
Cette spécification concerne l’enregistrement des passagers à bord d’un avion. Les
places ne sont pas numérotées. Les passagers sont autorisés à embarquer selon la règle
du ‘premier arrivé, premier servi.
Le document de spécification contient tout d’abord une introduction informelle du
problème traité.
Sont ensuite décrits tous les types et toutes les variables utiles dans la spécification.
La spécification utilise des ‘ensembles donnés’ dont on ne donne que le nom (‘givensets’). Elle utilise aussi une boîte à outils mathématique avec des ensembles prédéfinis comme les entiers naturels ( N) ou les booléens
Puis vient la description de l’état du système. Il prend la forme d’un schéma avec un nom, des déclarations précisant les types, et des propriétés (prédicats) précisant les valeurs.
C’est l’ensemble des personnes à bord. Il ne peut excéder la capacité de
( P X est un élément de l’ensemble des sous-ensembles
de X, c’est à dire un ensemble d’éléments de X)(#X indique le cardinal de l’ensemble X (nb éléments) ;cette propriété doit toujours être vraie ; c’est un invariant
du système).
On décrit ensuite l’état initial du système comme un autre schéma
B. Quelques représentations schématique
Schéma d’état
Ce schéma sert a déclarer les différentes variables du système, ainsi que les contraintes qui portent sur ces variables.
Schéma d’opération
Ce schéma sert a décrire les changements dans l’état du système, ou à extraire les données du système. Pour d´Ã©crire une opération sur un état, nous employons deux copies de l’état : la première représente l’état avant l’opération et la deuxième représente l’état après.
but du language Z
Concrètement, la notation z a été conçue pour la description et la modélisation informatique au sens large du terme. il convient aussi bien à un logiciel qu’a un système d’exploitation ou à tout autre programme. Comme évoqué précédemment, il a été créer pour assure des fonctionnalités adaptables a de nombreux environnement de développement. Par exemple il autorise la gestion des systèmes de documentaires. Il est ainsi possible d’ajouter, de supprimer, de rechercher ou de remplacer des données. Elle permet de poser des questions sur la manière dont le système répond actuellement aux besoins des utilisateurs, sans avoir à chercher des informations dans la masse de codes de programmes détaillés, ni à spéculer sur la signification des phrases dans une description précise. Z a été conçu pour les personnes, pas pour les machines. Pendant des années, Z était exclusivement une notation au crayon et au papier, il encourage un style où les formules sont annotées généreusement avec de la prose
AVANTAGES
_ Il offre un descriptif précis de l’usage d’un logiciel ou d’une application
_ Bénéficié d’un principe de modularité c’est a dire empêche des amalgames et d’éventuels problèmes de compatibilités
_ Permet d’éviter les erreurs de développements
_Permet de prendre en charge deux principes essentiels de la programmation a savoir l’aspect statique et l’aspect dynamique
. Aspect dynamique : intégrant les opérations, la corrélation entre entrées et sorties ainsi que les changements d’états.
. Aspect statique : elle détermine les états et les relations
_Sert à la description et à la modélisation informatique au sens large du terme
_Permet d’exprimer une propriété à adopter selon des requêtes précises
INCOVENIENTS
-la longueur de son processus effectif
-complexité au niveau de son développement
domaine d'application
a) Application dans la conception de logiciel
De par son aspect statique et dynamique et sa structure en schéma, le langage z Permet la modélisation des logiciels interactifs et statiques admettant très peu de Bugs et pouvant être utiliser dans plusieurs domaines. Exemples : les logiciels de Gestion, les gestions, des jeux.
b) Application dans la conception de système d’exploitation
De par son aspect universel il assure des fonctionnalités varier et adoptable, il
Permet donc la création du système d’exploitation sur une base de construction et d’énumération.
conclusion
En somme, le langage z est un langage de spécification créé dans les années 1970 par Jean Raymond abrial en vue de pouvoir modéliser des programmes informatiques. Il fut d’une part critiquer pour sa complexité et d’autre part apprécié pour son aspect innovateur .De ce fait ce langage occupe une place de choix parmi les langages de programmation car elle fut l’une des bases de plusieurs autres langages informatiques a l’exemple du langage B apparaissant comme l’évolution du dit langage.




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